Sécurité civile et prévention des risques

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3 août 2021

Evaluation de la gestion par l'opérateur Orange de la panne du 2 juin 2021 et de ses conséquences sur l'accès aux services d'urgence

Suite à une panne nationale ayant affecté les numéros d’urgence (SAMU, pompiers, police, gendarmerie,…) les 2 et 3 juin 2021, l’inspection générale de l’administration a été chargée de participer au contrôle de la sécurité et de l’intégrité du réseau et des services de la société Orange demandé à l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) par le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre des solidarités et de la santé, le ministre de l’intérieur  et le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques.

 La contribution de l’IGA a essentiellement porté sur l’analyse de la gestion de la crise par l’opérateur Orange. Le rapport met en évidence des délais excessifs de réaction et une insuffisance de conseil aux pouvoirs publics, défauts dus notamment à une organisation qui ne prévoit pas de façon spécifique le cas d’une crise affectant les numéros d’urgence, ce qui rend ceux-ci particulièrement vulnérables en cas de panne. Des recommandations à destination d’Orange, mais également de l’Etat et des autres opérateurs de téléphonie, sont formulées pour que la situation connue début juin ne soit pas susceptible de se reproduire.



8 juillet 2020

Retour d'expérience après l'incendie d'un site industriel à Rouen en septembre 2019 : Analyse et propositions sur la gestion de crise

Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019, à Rouen, une partie du site de l’usine Lubrizol, installation classée pour la protection de l’environnement « Seveso seuil haut », ainsi que les entrepôts de l’entreprise voisine, NL Logistique ont été la proie d’un incendie de grande ampleur. Cet incendie, éteint en une douzaine d’heures, n’a fait aucune victime et n’a entraîné ni pollution majeure de la Seine, ni dommages directs extérieurs. Il a en revanche dégagé un très important panache de fumée et de suies qui s’est étendu jusque dans les Hauts-de-France et a suscité une très forte inquiétude, relayée par les interrogations des médias, dans la population.

La mission a procédé, par ce retour d’expérience, à une analyse de la gestion de la crise.



12 février 2020

Evaluation du dispositif des programmes d'actions de prévention des inondations (PAPI) et de l'efficacité de sa mise en oeuvre

Grâce aux programmes d’actions de prévention des inondations, l’État accompagne les collectivités territoriales pour lutter contre les inondations.
Ce rapport propose des simplifications de ce dispositif pour gagner en efficacité.



21 octobre 2019

Evaluation des conséquences de la mise en oeuvre des compétences dans le domaine de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des in...

Le rapport établit que les assouplissements introduits par la loi du 30 décembre 2017 relative à l’exercice des compétences des collectivités territoriales dans le domaine de la GEMAPI permettent désormais d’aborder de façon sereine la mise en œuvre de cette compétence dans l’ensemble du territoire. Même si les malentendus ne sont pas tous dissipés, la prise de cette compétence par les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) s’organise dans un climat apaisé.

Le message unanime reçu par la mission est simple et clair : ne touchons plus le fragile édifice ainsi construit et laissons-lui le temps de la maturité. Il existe en effet un consensus implicite pour ne pas modifier la répartition des compétences actée par le législateur et laisser les dynamiques de coopération en cours faire émerger, avec l’appui de l’État, les derniers ajustements nécessaires. La mission a toutefois constaté que la GEMAPI est encore, pour certaines collectivités territoriales, une compétence dont la mise en œuvre reste très largement subie. Le clivage est marqué selon la taille des intercommunalités entre les EPCI-FP de petite taille à dominante rurale, ceux de taille moyenne et les métropoles. La montée en charge de la taxe GEMAPI, qui ne couvre que 35% de communes, est rapide.

Dans ce contexte, la mission recommande, en premier lieu, un positionnement de l’État plus volontaire pour assurer un réel suivi de la GEMAPI et finaliser la structuration de cette nouvelle compétence dans les territoires où une solution consensuelle n’a pu être trouvée. Elle propose les réponses à certaines problématiques spécifiques (digues domaniales, grands fleuves, zones littorales, territoires ultramarins, zones de montagne).

Les questions de gouvernance paraissent, pour la plupart, en voie de règlement. Au-delà, il apparaît nécessaire de prendre en compte certains enjeux d’ordre démocratique (choix du niveau de protection) et institutionnel (dialogue entre l’État et les collectivités territoriales). Cela renvoie aussi à la cohérence de la politique de l’eau, de l’environnement et de l’aménagement du territoire. Après les délais nécessaires à la stabilisation des dispositions encadrant l’exercice de cette compétence, la mission est confiante dans la capacité des acteurs de terrain à faire émerger les solutions adéquates.




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