Une proximité accrue avec les citoyens. La lutte contre la cybercriminalité, la gendarmerie innove...
La Gendarmerie 2.0, c'est un compte twitter national, une page Facebook nationale et 91 départementales, ainsi que 2 sites internet et 3 application Smartphone
Les actes malveillants sont courants sur internet. Hameçonnage, logiciels malveillants, escroqueries, autant de techniques qui peuvent avoir des conséquences importantes pour l'internaute victime. L'information est la première étage de la protection.
La démarche de participation citoyenne consiste à sensibiliser les habitants d'une commune ou d'un quartier en les associant à la protection de leur environnement. Mis en place dans les secteurs touchés par des cambriolages et des incivilités, ce dispositif encourage la population à adopter une attitude vigilante et solidaire ainsi qu'à informer les forces de l'ordre de tout fait particulier.
L'incivilité correspond à un ensemble de nuisances qui engendre un trouble anormal à la tranquillité publique.
La lutte contre les incivilités nécessite un échange permanent d'informations entre les différents acteurs locaux et une coordination de leurs actions sur le territoire de la commune.
Les 200 référents sûreté de la gendarmerie agissent quotidiennement au profit des collectivités territoriales, des entreprises et des particuliers afin de leur apporter une expertise et des conseils en matière de prévention technique de la malveillance (prévention situationnelle).
Les référents sûreté sont déployés dans l'ensemble des départements, en métropole et en outre-mer, appuyés localement par des correspondants sûreté.
La vidéoprotection est un moyen de dissuasion efficace qui facilite également la résolution d'enquêtes en cas de commission d'acte délictueux. Elle peut être utilisée comme un moyen de levée de doute et complète le dispositif de contrôle d'accès. Elle intervient en appui de la présence humaine.
Les dispositions de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure du 29 août 2002 prévoient l'engagement des services de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale dans une démarche Qualité : "... l'accueil, l'information et l'aide aux victimes sont pour les services de sécurité intérieure une priorité..."
Cette priorité se traduit concrètement par la mise en place d'une charte de l'accueil du public et de l'assistance aux victimes.
Inaugurée le 11 octobre 2005, la délégation aux victimes (DAV) est une structure à vocation nationale et permanente, relevant du ministère de l'Intérieur.
Les policiers et gendarmes sont les premiers interlocuteurs des victimes. Soutenir, écouter, renseigner, orienter les victimes doivent être de réelles priorités d'action.
Les victimes de violences au sein du couple font l'objet d'une attention particulière de la part des services de police et des unités de gendarmerie.
La convention nationale signée par le ministère de l'Intérieur le 7 mars 2006, avec les deux grands réseaux de lutte contre les violences faites aux femmes, le Centre National d'Information aux Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) et la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF), constitue le cadre de référence permettant d'améliorer l'accompagnement des victimes.
Le Comité Interministériel de prévention de la délinquance, créé en 2006, a pour mission de fixer les orientations de la politique gouvernementale en matière de prévention de la délinquance, de veiller à sa mise en œuvre, de coordonner l'action des ministères et l'utilisation des moyens budgétaires.
La Gendarmerie nationale recrute des officiers, des gendarmes, des volontaires, des spécialistes et des réservistes.
La direction centrale de la sécurité publique a entrepris de former des référents sûreté, policiers spécialement formés pour donner des conseils dans le domaine de la prévention technique de la malveillance. Celle-ci propose des solutions pratiques et pragmatiques qui visent notamment à éviter que l'environnement, l'aménagement d'un espace public ou privé ne favorise l'activité délinquante.