Ce 30 mars 2021, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Marlène Schiappa, ministre déléguée, ont tenu une conférence de presse pour présenter les résultats de l'action ministérielle.
Créées par la circulaire du 27 novembre 2019, les Cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR) prennent appui sur l’expérience positive acquise dans le cadre des plans de lutte contre la radicalisation lancée sur 15 quartiers en février 2018 (PLR-Q).
Sur l’ensemble du territoire national, 101 CLIR sont installées : 100 % des départements métropolitains en sont équipés.
Ces CLIR mobilisent l’ensemble des services départementaux, sous la présidence du préfet et en articulation étroite avec le procureur de la République ; elles associent également, selon les thématiques identifiées, des partenaires extérieurs (élus, bailleurs sociaux, opérateurs de transports, etc.).
Les CLIR se coordonnent également en permanence avec les Groupes d’Évaluation Départementaux (GED) et les Cellules de Prévention de la Radicalisation et pour l’Accompagnement des Familles (CPRAF) et s’appuient régulièrement sur les Comités Opérationnels Départementaux Antifraudes (CODAF) ou les Groupes d’Intervention Régionaux (GIR).
Indicateurs | Résultats | Évolution mensuelle |
[Contrôles CLIR] nombre d’opérations de contrôles réalisées dans le cadre des CLIR | 7 905 contrôles depuis janvier 2020 | ➚ 793 contrôles en février 2021 373 contrôles en janvier 2021 |
[Fermetures d’établissements] nombre d’établissements accueillant du public fermés | 533 fermetures en cumulé | ➚ 41 fermetures en février 2021 27 fermetures en janvier 2021 |
[Montants redressés] | 42 846 180 € redressés en cumulé | 370 525 € en février 2021 |
Au cours du mois de février 2021, ce sont 793 opérations de contrôles qui ont été réalisées, conduisant à la fermeture 41 structures. 370 525 € ont été redressés par les services. |
Entre le 1er septembre 2020 et le 25 mars 2021, 52 000 infractions ont été relevées par les forces de l’ordre dont 5 320 dans les Bouches-du-Rhône, 4 624 en Seine-Saint-Denis et 2 519 dans le Nord.
Depuis le 1er janvier, 1 067 opérations visant au démantèlement de points de deal ont été menées sur l’ensemble du territoire national (dont 206 en quartiers de reconquête républicaine). Le premier département est la Seine-Saint- Denis avec 276 opérations, suivi du Rhône avec 255 opérations, du Nord avec 251 opérations et des Bouches-du- Rhône avec 140 opérations.
Lors de ces opérations, 1 888 personnes ont été interpellées.
Ces opérations ont conduit aux saisies suivantes :
Le dispositif de signalement des trafics de stupéfiants est effectif depuis le 3 mars 2021 via la plateforme « moncommissariat.fr ». Depuis cette date 2 051 signalements ont été enregistrés et communiqués aux commissariats concernés.
Pour la Gendarmerie Nationale, le nombre de signalements réalisés par les usagers auprès de la Brigade Numérique est de 126.
DDSP69 - OFAST - DTPJ LYON - go-fast en provenance d’Espagne
Sûreté départementale 28 - interception d’un go-fast
OFAST – FIPN – OCLCO, OCRGDF, DSPAP, DDSP 78 - Démantèlement d’un réseau de trafics de stupéfiants en Seine- Saint-Denis (93)
Sûreté départementale 59 - Démantèlement d’un point de deal à Lille- Sud (59)
OFAST - Toulouse - BR MURET - Interception d’une importation de 421 kg de cannabis en provenance d’Espagne
SDPJ 93 - Lutte contre les trafics de stupéfiants à Bondy (93) et Paris 20e
SAIP La Courneuve (93) - trafic d’héroïne (point de deal recensé au niveau ministériel)
ST 92 - Bagneux (92) - trafic de stupéfiants à Bagneux (secteur Pierre Plate)
SDPJ 94 - Val-de-Marne (94) - trafic de stupéfiants région parisienne
SAIP 19 - Paris 19e - lutte contre le trafic de produits stupéfiants
ST 93 - Romainville et Gagny (93)
OFAST Lille - BRI- Peyriac-de-Mer (11)
Sûreté urbaine de Marseille - lutte contre le trafic de produits stupéfiants à Marseille (13)
DTPJ Angers - BRI Montpellier et Nîmes - Démantèlement d’un réseau de trafic de stupéfiants entre la France et l’Espagne
DTPJ Orléans- Orléans- Interception d’une livraison
SP Calais - SPJ Coquelles- Transport de stupéfiants à destination du Royaume-Uni transitant par Calais
Section de recherches de Dijon - Trafic de drogue à Saint-Florentin (89)
Brigade de recherches de Vierzon - point de deal à Aubigny Sur Nère (18)
Brigade de recherches Salon de Provence - Lutte contre les points de deal à Salon de Provence (13)
Brigade de recherches de Pornic - trafic de stupéfiants à Pornic (44)
Brigade de recherches de Belley – point de deal à Ambérieu en Bugey (01)
Brigade de recherches de Marchenoir - Trafic de stupéfiants (héroïne et cocaïne) à Authon (41)
Groupement de gendarmerie de Seine et Marne – opération multiple contre des points de deals La Ferté Sous Jouarre, Coulommiers (77).
Brigade de recherches Les Andelys – Trafic de stupéfiants dans l’Eure (27)
Brigade de recherches d’Avesnes-sur-Helpe – Démantèlement de deux cannabicultures (59)
Section de recherches de Dijon – Trafic de drogue à Saint Florentin (86)
Brigade de recherches de Pointe-à-Pitre – Trafic de cannabis à Baie-Mahault (Guadeloupe)
Brigade de recherches de Quimper – Trafic de stupéfiants entre l’Île de France et le Finistère
Brigade de recherches d’Issoire – Points de deal et trafics de stupéfiants dans le Puy-de-Dôme (63)
Brigade Le Grau-du-Roi – Démantèlement de deux points de deal à Aigues-Mortes (30)
Indicateurs | Février 2021 | Février 2020 |
[PVSS] Nombre de tchats traités sur la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr | Février 2021 1 283 conversations | Février 2020 : 587 conversations |
[Outrage Sexiste] enregistrés par les forces de police et de gendarmerie, depuis le lancement de la loi (3/08/18) | 2 812 infractions depuis août 2018 Février 2021 : 162 infractions | Février 2020 : 99 infractions |
[Formation] Nombre de policiers et gendarmes formés aux violences intrafamiliales | Janvier 2021 9 897 formés Février 2021 11 798 | 75 000 policiers et gendarmes formés depuis le Grenelle des violences conjugales * Formation initiale * Formation continue * Formation expert |
La vigilance de l’ensemble des acteurs de la lutte contre les violences conjugales, sexistes et sexuelles est accrue du fait de la crise sanitaire.
Lors du second confinement, en octobre / novembre dernier, le ministère de l’Intérieur a massivement partagé aux préfets et aux forces de sécurité intérieure un vade-mecum des dispositifs existants pour accompagner les victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles, ainsi que des exemples de bonnes pratiques et initiatives prises par des commissariats et des bridages de gendarmerie au printemps dernier. Nous avons joint à cet outil un kit de communication pour faciliter l’information et la sensibilisation du grand public.
Nous le savons, le huis clos familial porte le risque d’accentuer les tensions et les passages à l’acte. Contre ces violences, le ministère de l’Intérieur est totalement mobilisé pour ne rien laisser passer :
L’accueil des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles est un engagement très fort du ministère de l’Intérieur. Plusieurs dispositifs d’alerte et de prévention sont mis en place pour accueillir la parole des victimes et les orienter vers des solutions d’accompagnement.
Depuis le début de l’année (janvier + février) ce sont 2 696 conversations engagées avec les policiers et les gendarmes du portail de signalement des violences sexistes et sexuelles, dont 1 868 conversations ont fait l’objet d’un accompagnement vers une intervention, un service d’enquête ou une association.
En 2021, 21 695 policiers et gendarmes ont été formés aux violences intrafamiliales, soit plus de 75 000 depuis le Grenelle des violences conjugales.
Lutter contre le sexisme, c’est aussi garantir le droit de marcher dans la rue sans être importunée. Grâce à la loi du 03 août 2018, la France est le premier pays au monde à verbaliser le harcèlement de rue.
Ce sont 2 812 infractions qui ont été enregistrées par les forces de l’ordre depuis le vote de la loi.