Sentiment d’insécurité et présence de patrouilles des forces de sécurité intérieure : des résultats contrastés par département

  • Communiqués de presse
  • Publié le 12/12/2024
Gendarmerie/SIRPA/F.GARCIA

Cette publication présente, pour la première fois, des résultats au niveau départemental, réalisés à partir de la nouvelle enquête de victimation Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS). Conduite depuis 2022 par le SSMSI, l’enquête VRS a remplacé l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) menée entre 2007 et 2021. Son échantillon beaucoup plus important (200 000 personnes âgées de 18 ans et plus, vivant en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et à La Réunion) ouvre de larges perspectives en matière d’analyse des disparités territoriales dans le domaine de la sécurité et de la victimation.

Selon l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS 2022), 12,7 % de la population, âgée de 18 ans et plus, vivant en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et à La Réunion, déclare observer souvent, en 2022, des patrouilles de forces de sécurité intérieure dans son quartier ou son village. Les habitants qui en voient le plus fréquemment se situent principalement dans quatorze départements : dans les huit départements de la région Ile-de-France, dans ceux de la Côte d’Azur (Var et Alpes-Maritimes) et dans quatre départements du Grand-Est (Marne, Haute-Marne, Meuse et Moselle), 18,1 % de la population déclare en observer souvent.

Au contraire, dans les départements de l’ouest, dans ceux du Massif central, de la Corse et dans les trois départements d’Outre-mer (DROM) concernés par l’enquête VRS, 21,7 % de la population déclare n’avoir jamais vu de patrouilles dans son quartier ou son village en 2022, contre 14,6 % en moyenne sur l’ensemble de la France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Pour autant, ce ne sont pas dans les départements où la présence policière est moins marquée qu’elle est jugée insuffisante. Par ailleurs, la satisfaction envers l’action locale des forces de sécurité intérieure semble avant tout liée à l’observation de faits de délinquance ou d’incivilités et au sentiment d’insécurité - deux indicateurs à la répartition territoriale très proche -, plutôt qu’à l’observation de patrouilles. 

Retrouvez la publication ici
Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)
Interstats Analyse n°72
 

À propos du SSMSI

Au sein du ministère de l’Intérieur, le SSMSI est le service statistique en charge de la sécurité intérieure, rattaché à la fois à la police et à la gendarmerie nationales. Il compose avec l'Insee et 15 autres services statistiques ministériels le service statistique public coordonné par l’Insee.

Créé fin 2014, le SSMSI a pour mission de produire et de mettre à disposition du grand public et des services du ministère des statistiques et des analyses sur la sécurité intérieure et la délinquance.

Comme les autres membres du service statistique public, il respecte un certain nombre de règles visant à maintenir la confiance dans les informations produites et diffusées, en particulier indépendance professionnelle, fiabilité, neutralité, qualité des processus, méthodologie solide, accessibilité. Son programme de travail fait l'objet d'une concertation avec l'ensemble des utilisateurs au sein du Conseil national de l'information statistique (Cnis). Son activité est évaluée par l'Autorité de la statistique publique (ASP).
 

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